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janvier 2021
L’AVENIR DES SALONS DU LIVRE
AUX DERNIERES NOUVELLES :
Tout le monde ment …
L
AUX DERNIERES NOUVELLES :
Tout le monde espère …
Rien ne va plus ! Les multiples salons municipaux du livre qui ont fleuri çà et là depuis 5 ans se portent mal ou presque. On en compte près de 1 800 en 2018. La plupart ont moins de 6 ans d’existence, l’âge qu’il était commun de définir jusqu’à il y a peu comme l’âge de raison. En fait, ce n’est pas tant la profusion des événements (+ 38% en 5 ans) qui ont porté un coup dur au phénomène. Il s‘agit plutôt d’une désaffection du public. Faute à Internet et à la sècheresse du lectorat. En effet les instances officielles vous le diront : les lecteurs se raréfient depuis 3 ans. Les libraires, ces professionnels du secteur, assistent à une diminution des passages en caisse. Quand on rentre dans le vif du sujet on s’aperçoit que l’écriture n’est plus l’apanage des « sachants ». Tout le monde écrit ou presque. Il en ressort une foison de livres qui n’ont de nom que la réputation de leur auteur. Le lecteur l’a compris et en tient compte. D’autre part, les organisateurs de salons du livre n’ont pas su se renouveler. Ils ont bien essayé des thématiques, qui ont toutes avorté, mais ils n’ont pas su inventer un avenir.
LES REDACTEURS
LA DATE D’EMISSION
PRECAUTIONS
A PRENDRE
La profusion des écrits n’arrange rien : aujourd’hui quasiment tout un chacun se dit auteur. Il aura fallu cette profusion pour que les relations entre auteur et éditeur ne soient mises à mal. Les « nouveaux » sont en effet revendicatifs : ils veulent du pognon et du pognon. Les éditeurs, quant à eux, en sont restés à Napoléon 3 : « c’est nous les patrons, vive l’à-
En fait l’éditeur est responsable de cette situation. La plupart du temps il n’a pas évolué avec on époque : les rentes ont perduré. Alors que les apprentis auteurs ont proliféré, il a fait le dos rond et a laissé pourrir la situation. Seuls les écrivains – auteurs sachant écrire – n’ont pas ou peu été concernés par le sujet parce qu’ils sont le fonds de commerce des éditeurs.
LE CRI D’ALARME DES LIBRAIRES
C’est devenu difficile ! Pour la quasi-
AUTEURS : MALTRAITANCE CONSOMMEE
AUTEUR OU ECRIVAIN ?
LA LOI DE LA PRESSE
LA RENAISSANCE DU POSTER DE LIVRE
Quant on parle aujourd’hui d‘auteur on mélange tout et n’importe quoi. Il n’y a pas si longtemps l’auteur de nos jours était écrivain. Il avait le don de l’écriture et trouvait assez facilement un éditeur. L’auteur actuel se dénomme rarement écrivain parce qu’il n’a pas ce don, il écrit parce qu’il a des choses à dire ou parce qu’il veut faire de l’argent. On peut comprendre que le lecteur soit sur sa faim. C’est en effet lui qui consacre un auteur et en fait parfois un écrivain.
Il est interdit décrire ce qui suit ! Il est en effet interdit d’écrire qu’une collusion financière existe entre l’éditeur et certains rédacteurs de presse. La prolifération des auteurs – par opposition aux écrivains – a en effet entraîné cette collusion : pour être sûr de vendre l’ouvrage d’un auteur l’éditeur passe un accord avec un organe de presse ou parfois avec un rédacteur directement. De ce fait on parlera – en bien – du dit ouvrage pour que les futurs lecteurs passent à l’acte. Toutes les études le prouvent : de nombreux ouvrages sont achetés parce que l’acheteur a succombé à la critique élogieuse d’un article de presse. Certains éditeurs crient au loup, d’autres haussent les épaules. En tout cas c’est une réalité qui fait partie d’un budget : l’éditeur prévoit financièrement cet « investissement ». Bien entendu les libraires sont à l’affût et font le tri en connaissant par avance les référencements qui vont « être aidés » et ceux qui ne le seront pas.
Ayant un pied dans la reproduction d’art et un pied dans l’édition nous avons été sollicités au premier semestre par des clients revendeurs d’images pour produire des posters de livres. Il s’agit de la couverture de livres proposés à la vente chez les libraires. Cela nous a semblé bizarre si bien que nous avons enquêté auprès de ceux-
DROITS D’AUTEUR
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Comme pour l’ensemble du site internet le BLOG est mis à jour régulièrement et daté du mois en cours. Nous n’avons pas prévu de date précise de mise en ligne.
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Soyez vigilants : on va vous dire que le BLOG est téléguidé par des « puissances étrangères » qui viennent polluer le lecteur d’autant que celui-
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EDITO
Ce n’est pas parce que nous sommes éditeurs que nous n’avons rien à dire. Nous faisons partie d’un « ancien monde » qui n’évolue pas ou peu, nous l’avons vécu au quotidien pendant longtemps. En créant MIARTLO nous avons voulu participé à un « nouveau monde » en modifiant l’organisation de l’entreprise et son relationnel. Le présent BLOG en fait partie.
LE CONTENU
Nous apporterons régulière-
Les textes se présentent sous la forme d’articles courts et sont inédits.
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CA VA MAL !
Pour le douzième mois consécutif (juillet 2018 à mai 2019) la vente de lecture est en régression en France. Les libraires ont subi l’été 2018 trop chaud peu propice à la lecture, une rentrée littéraire catastrophique et puis les « Jaunes » qui ont anéanti Noël. L’année 2019 s’est poursuivie dans la foulée de l’année précédente avec une raréfaction des acheteurs sur les artères commerçantes. Avril 2019 est venu corroborer cette situation ubuesque sans toutefois l’aggraver. Nous avons eu des échanges dramatiques avec des revendeurs au fait de la dépression. Le mois de mai 2019, également appelé « joli mois de mai », n’a pas révélé d’espoir de reconquête. Nous sommes tous en récession !
NOUS PASSONS A L’OFFENSIVE
Nous avons travaillé 12 mois avec plusieurs libraires parmi nos clients pour élaborer une nouvelle B.D. qui leur convienne. Nous n’avions pas envisagé de venir vers la B.D., ce sont nos clients qui nous y ont engagés. Nous avons découvert des commerçants insatisfaits de leur rapport avec la B.D. : trop lourd, trop grand, trop peu de pages, peu de qualité exprimée, des sujets sans envergure, un texte trop petit à la lecture. Cette situation nous a semblé suffisamment sérieuse pour que nous nous mettions à l’ouvrage. Le résultat de ce travail a été dévoilé à l’occasion des 48H BD nationales en mai 2019. NEFFF, notre scénariste et illustrateur, a travaillé d’arrache-
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